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« À tous les jours et à tous les mois J’implore Les vicissitudes de la vie reposent dans la main du libéré Le monde de la souffrance a toujours le cœur du Printemps Ne sais-tu pas que la vraie lune brille depuis tant d’éons ! » Tout est éphémère ; tout n’est pas dans sa forme véritable ; seule la lumière de la Vérité est immuable. Depuis des milliers d’années, elle continue de briller sans bruit dans le monde, guidant l’humanité pour qu’elle revienne à son Moi originel.Le temps s’écoule sans fin Cinq ans, pourtant l’abricotier fleurit encore à la bonne saison La brise printanière introduit le froid de la nuit avancée Le temple d’autrefois et ma patrie me manquent toujoursLe printemps arrive avec toute l’immensité Les inquiétudes cesseront, et les malheurs seront dissipés Quelque part un brin de fleur d’abricotier jaune L’emportant à la maison pour réchauffer le cœur en cet hiver arideÀ tous les jours et à tous les mois J’implore Les vicissitudes de la vie reposent dans la main du libéré Le monde de la souffrance a toujours le cœur du Printemps Ne sais-tu pas que la vraie lune brille depuis tant d’éons !Tout vide est entouré dans le cœur Pour mon bien-aimé, une rose reste dans le monde Fièrement debout au milieu de la vaste rivière Les nuages et les rivières restent ici pour toujoursLe retour au pays est une période de célébration exubérante. L’esprit s’égaie dans l’espoir joyeux que le bien-aimé attende fidèlement à travers les traces du temps. Un signe de bienvenue réchauffe tendrement les cœurs nostalgiques. Dans le silence, tout est dit.Je rentre à la maison, j’ai fait mon temps Maintenant je dois savoir ce qui est à moi et ce qui ne l’est pas Si tu as reçu ma lettre te disant que je serais bientôt libre Et tu sais exactement quoi faire si tu veux toujours de moi Si tu veux toujours de moi La la la la... Eh bien, attache le ruban jaune autour du vieux chêne Après trois longues années, veux-tu encore de moi ? Si je ne vois pas le ruban jaune autour du vieux chêne Je resterai dans le bus, oublie-nous, reproche-le-moi si je ne vois pas le ruban jaune autour du vieux chêne. Maintenant j’entends tout le bus applaudir et je ne peux pas croire que je vois (Quoi ?) une centaine de rubans jaunes autour du vieux chêne.Au fil du temps, les désirs du passé et les rêves de l’avenir transcendent toujours la loi de la nature qui périt, se transformant en des sédiments qui reposent tranquillement au fond d’une rivière qui coule sans cesse. Un jour, les étoiles et la Lune apparaîtront pour illuminer chaque coin et raviver chaque souvenir, chaque souffle, chaque sourire et chaque douce larme du temps passé. « Sur le ruisseau d’émeraude, sur le ruisseau du temps, Les jours et les mois apparaissent comme dans un rêve. Aujourd’hui, je me promène sur le vieux chemin, Revivant chaque seconde, chaque minute, chaque heure... »Le chemin est aujourd’hui fleuri de roses, comme les premières fois où nous nous sommes rencontrés, comme ces premières fois où je suis venu visiter... Le chemin aujourd’hui est resplendissant de fleurs blanches Comme ces premières fois où je suis venu te rendre visite Comme ces premières fois où nous nous sommes rencontrés. C’étaient des fleurs sauvages, mais si exquises ! Le ruisseau aujourd’hui n’est qu’à moitié plein, s’écoulant si doucement comme à notre première rencontre Il chante des chansons glorieuses de l’éternité Douces comme l’amour lorsqu’il est neuf et frais. Sur le ruisseau d’émeraude, sur le ruisseau du temps, Les jours et les mois apparaissent comme dans un rêve. Aujourd’hui, je me promène sur le vieux chemin, Revivant chaque seconde, chaque minute, chaque heure...L’amour entre les humains et entre les humains et leurs compagnons animaux nous touche profondément. Mais c’est le fait de se consacrer au Divin Infini qui conduit les gens à travers la mer de la souffrance et de l’ignorance. Cet amour est omniprésent et illimité comme l’univers, comme la lune, les étoiles, les nuages et l’eau. « Oh, le souvenir des yeux comme l’océan azur Comme des étoiles brillantes qui illuminent mon âme Cheveux de velours comme des nuages d’or au crépuscule Tissant les rêves de notre amour ardent de l’ancien temps »Et sur le chemin de la quête de la Vérité ou du Tao (la Voie) dans ce monde, le vrai pratiquant a traversé inlassablement des myriades de ports, de rivières, d’océans, de déserts, de montagnes et de forêts. Le jour des joyeuses retrouvailles est le moment béni où la Vérité est révélée. « Oh, cher univers ! Mon amour éternel est maintenant là Ton arrivée élève des myriades de mondes Des ondes de joie atteignent même la galaxie la plus lointaine. »Ce soir, me reposant sous les étoiles scintillantes, Mes pensées rejoignent celui des planètes éloignées Espace et temps ne sauraient séparer notre amour sacré Mon cœur se languit, attendant depuis des siècles. Où es-tu dans l’immense transmigration ? J’ai fouillé des millions de galaxies Mes pieds endoloris ont traversé des myriades de mondes agités, Ne sais-tu pas ?Ne te souviens-tu pas d’une ancienne flamme ? J’ai exploré l’univers tout entier Aspirant à notre réunion, mon bien-aimé Oh, le souvenir de tes yeux tel l’azur de l’océan Telles des étoiles dont le scintillement réjouit mon âme Tes cheveux de velours tels des nuages dorés au crépuscule Évoquant les rêves de notre amour ardent de l’ancien tempsLa lune dorée encore éprise alors que des milliers d’automnes s’écoulent, À l’image de mon cœur, tu me manques à l’infini. Nous reverrons-nous dans des éons ? Les oreillers mouillés de larmes La lune et les étoiles, les nuages sombrant dans le chagrin.Connais-tu mon immense angoisse ? Dans le vaste océan, versant des larmes de nostalgie ! En regardant la pleine lune, peux-tu dire qu’elle décline ?