Un siège dans le Royaume supérieur s’obtient par une diligence honnête, la Grâce du Maître et la Miséricorde de Dieu, partie 7/19

Tout Maître qui vient, toute personne qui fait le bien, sera calomniée. Vous ne savez pas à quel point j’ai été calomniée au cours de ces années, en privé ou ouvertement. Mais les Maîtres le savaient déjà – ils doivent le supporter. Sans même parler encore de statut de Maître ou de quoi que ce soit d’autre.

Par exemple, dans le bouddhisme, même récemment, si des gens aiment bien un moine, notamment parce qu’il montre extérieurement une certaine sorte de principe, alors ils commencent à ne pas aimer d’autres moines qui sont plus normaux – faisant juste le travail normal et étant un moine normal, n’insistant pas fortement ou ne montrant pas sa sainteté ou son respect des principes, par exemple. Les deux groupes d’adeptes auront alors des problèmes entre eux – ils en viendront même à la violence, iront dans d’autres temples, dans d’autres enceintes, et battront les moines et même les nonnes âgées, simplement parce qu’ils expriment leur opinion sur l’autre moine qu’ils suivent.

Chacun suit quelqu’un d’autre ! Et même ce moine, peut-être qu’extérieurement il semble saint, mais qui sait ce qu’il est à l’intérieur, quelles sont ses motivations et ses intentions, et quel est son niveau de connaissance, de sagesse – quel est le niveau d’illumination qu’il a déjà atteint. Peut-être rien. Seulement à l’extérieur. Et peut-être que les autres nonnes et moines qui critiquent ces soi-disant moines « saints » sont même saints ! C’est simplement la façon dont ils doivent faire leur travail. Ils (les adeptes) ne devraient donc pas frapper l’autre côté de la croyance et diviser le bouddhisme, l’affaiblir. Et ensuite, n’allez même pas dans leur temple et ne courez pas après l’autre soi-disant moine « saint » – vous pouvez, vous pouvez faire cela, mais vous ne pouvez pas juste abandonner vos anciens enseignants.

Il a fait ce qu’il a pu. Il a sacrifié sa vie. Il n’a pas de famille, de femme ni d’enfants, de la façon dont vous profitez de votre vie. Et il mange plus simplement ; il ne porte que des habits simples, n’a que quelques paires d’habits, et vit dans un endroit simple – même dans le temple, une petite pièce ou autre. Il a « jeté » sa vie, tous les plaisirs qui l’entouraient, afin d’être un moine. Il n’est peut-être pas un excellent moine, mais au moins, avec lui, vous avez appris à vous souvenir de l’enseignement du Bouddha. Il vous enseigne ce qu’il peut. Et si vous pensez qu’il n’est pas assez bon, alors vous pouvez trouver un autre moine ou enseignant, bien sûr. Mais ne revenez pas jeter des pierres, des tomates à votre ancien professeur parce qu’il en sait moins ou qu’il ne fait pas preuve d’assez de discipline à votre goût ! C’est de la violence contre l’enseignement du Bouddha. Bouddha ne voudrait jamais qu’un de Ses adeptes aille frapper un autre adepte.

Parce que vous êtes aussi un être normal ; vous ne savez pas quel moine est saint, quel moine ne l’est vraiment pas. Parfois, certains moines sont bien intentionnés à l’intérieur, mais ils peuvent dire quelques mots de travers dans le feu de l’action. Il n’y a peut-être pas de conférences planifiées, pas de téléprompteur, comme ceux qu’ont certains riches. Je n’en ai pas en ce moment. Je l’ai eu à un moment donné, à plusieurs reprises. Mais les choses que je dis parfois, je m’écarte du script de toute façon. Et je n’aime pas préparer un script, sauf si c’est pour des... Non, je ne le fais pas. Bref, simplement plusieurs fois quand ils l’ont préparé. Je ne le fais pas ; je parle simplement. Comme à présent, je parle dans le noir, naturellement, et dis ce qui vient. Parce que cela vient de mon cœur, vraiment de mon âme, vraiment, vraiment de mon amour pour vous tous, même si vous ne me connaissez pas. Beaucoup ne me connaissent pas, et je ne connais pas beaucoup d’entre vous – physiquement non. Mais je connais toutes vos âmes. Je sais que vous aimez le bonheur. Je sais que vous voulez rentrer à la Maison, même si votre esprit vous en empêche, vous trompe. Même le maya du monde, qui gouverne la planète, s’efforce de vous séparer de votre Maison originelle, de vos nobles intentions et aspirations initiales. S’il vous plaît, essayez de revenir. Trouvez un moment dans la journée pour vous souvenir de votre idéal originel et de pourquoi vous êtes venu ici, et demandez à Dieu de vous guider vers un enseignant. Si vous ne pouvez pas trouver par vous-même, demandez à Dieu avec ferveur, sincérité, désespérément, de vous amener un enseignant.

Et revenons maintenant au champ de bataille des moines. De nombreuses religions se battent contre d’autres religions. Et au sein d’une même religion, ils se battent parfois entre eux. Aussi, à l’époque du Bouddha, Son cousin, également disciple, et même beau-frère, s’est opposé à Lui et a même voulu Le tuer. Il a simplement répandu l’idée qu’il était « plus discipliné » que le Bouddha, plus ascétique et tout cela. Quelle chose stupide !

Certaines personnes mangent trois ou quatre repas par jour et sont tout de même éclairées. D’autres ne mangent rien du tout et ne sont pas éclairés. Comme le Bouddha, lorsqu’Il ne mangeait que trois ou quatre graines de sésame par jour et ne buvait qu’un peu d’eau, Il n’était pas illuminé à l’époque. Jusqu’à ce qu’Il se rende compte que c’était mal, et qu’Il fasse demi-tour, vive normalement dans la voie du milieu – Il a donc mangé une fois par jour, mais bon, Il a pratiqué une autre voie – et ensuite Il est devenu illuminé.

Mais le Bouddha avait appris beaucoup de choses pendant la période d’ascèse et aussi après. Il avait beaucoup de temps ; Il était tout seul, et Il a appris beaucoup de choses. Il existe des méthodes pour apprendre à lire ses vies antérieures, des méthodes pour apprendre à lire dans l’esprit des autres ; il existe des méthodes pour apprendre à marcher sur l’eau ; il y a des méthodes pour apprendre à voler dans les airs. Bouddha en a maîtrisé certaines – voler dans les airs. Ainsi, parfois, si c’était trop long et trop peu pratique, Il volait avec certains de Ses disciples jusqu’à la maison invitant à déjeuner. C’est consigné dans les sutras. Si vous ne me croyez pas, jetez-y un coup d’œil. Il avait la capacité de lire dans l’esprit des gens et de retourner dans Ses vies antérieures, ainsi que dans celles de n’importe qui d’autre. Et Il pouvait faire bien d’autres choses. Parce qu’Il avait appris tout cela avant même qu’Il ne devienne illuminé, et aussi après l’illumination. Et certaines choses viennent aussi naturellement avec l’illumination, comme le fait de pouvoir entendre au loin, de pouvoir voir au loin.

Et de nos jours, certaines personnes ont encore ces pouvoirs magiques. Elles peuvent aussi se volatiliser, peuvent voler dans les airs – c’est même encore possible ! Certains le font manifestement. Généralement, ils ne le montrent pas. C’est juste qu’ils le font parfois et que, par accident, d’autres personnes le voient et le photographient. De nos jours, il est possible de tout photographier, de conserver et de montrer quoi que ce soit, parce que vous avez la haute technologie. Mais au moins des centaines de personnes pratiquent encore toutes sortes de magies saines comme ça, pour leur propre confort. De plus, ils n’ont plus besoin de manger quoi que ce soit. Mais il n’y en a pas beaucoup que l’on peut rencontrer. Ils se cachent. Les Bouddhas ont laissé de nombreux autres sutras sur la façon d’apprendre tout ce type de magie.

Lorsqu’Il (le Bouddha) était vivant et que de nombreuses personnes Le suivaient en tant que moines, elles avaient également toutes sortes de pouvoirs magiques, comme voler avec Lui, passer à travers les pierres, des choses comme ça. Un jour, l’un des moines qui suivaient le Bouddha était assis devant l’ashram où le Bouddha séjournait à l’époque avec un millier de moines. Il raccommodait son jiasha (kāṣāya), la robe extérieure du moine. L’un des Rois arriva et voulut rendre visite au Bouddha, mais Il ne savait pas où se trouvait le Bouddha. Il a donc demandé à ce moine qui raccommodait ses vêtements : « Pouvez-vous aller voir où se trouve le Bouddha et annoncer au Bouddha que je viens Lui rendre visite, s’il vous plaît ? » Le moine a donc simplement traversé le rocher et est allé Lui chercher le Bouddha à l’intérieur. Et plus tard, le Bouddha a vu le Roi. Le Roi fut très impressionné et demanda au Bouddha : « Qui était-ce ? » – le moine qui était assis dehors en train de réparer son jiasha (kāṣāya) – c’est un nom spécial pour la robe que portent les moines. Après la cérémonie officielle de l’entrée dans la vie monastique, ils portent le jiasha (kāṣāya) spécial.

Le Bouddha a donc répliqué : « Ah, c’était l’un des nettoyeurs de caca, il m’a suivi et est devenu moine. » Le Roi était très, très honteux et se sentait très repentant. En effet, lorsque ces personnes ont voulu devenir moines et sont devenues moines avec la permission du Bouddha, de nombreuses personnes les ont calomniées, se sont moquées, les ont rejetées en disant : « Oh, ils sont juste venus pour la nourriture, la fortune et la célébrité. » Mais ce n’est pas vrai. En peu de temps, ils ont appris toutes sortes de choses du Bouddha et sont entrés dans le rocher pour aller de l’autre côté du grand rocher afin d’emprunter un chemin plus rapide que le chemin officiel. Le Roi a été très surpris et impressionné. C’est donc comme ça. De nombreuses personnes qui suivaient le Bouddha à l’époque n’étaient ni riches ni célèbres, ni quoi que ce soit.

Et même la femme de de Mahākāśyapa, Ils n’avaient jamais eu d’intimité entre eux de toute façon ; Elle Le suivait pour devenir nonne. Au début, comme Elle était nouvelle, Mahākāśyapa a pris soin d’Elle. Il Lui apportait de la nourriture et Ils mangeaient ensemble. Puis d’autres ont comméré et Les ont calomniés, toutes sortes de choses. Alors plus tard, Ils se sont séparés ; Ils n’ont plus mangé ensemble, et Ils se sont occupés d’Eux-mêmes chacun de Leur côté, seuls, par exemple. Être une femme près de la compagnie des moines et avoir un ancien mari qui vous apporte de la nourriture et qui est gentil avec vous... C’est parce qu’Ils étaient gentils ensemble ! Ils étaient mari et femme, mais Ils se sont séparés pour une noble cause. Cela ne signifie pas qu’Ils devraient se séparer et se considérer comme des étrangers ou autre, parce qu’Ils n’ont jamais rien fait de mal l’un envers l’autre, et ne le faisaient toujours pas !

Mais les humains sont des humains, et nous avons toujours des soucis. Ils regardent toujours les choses extérieures, les actions extérieures, et ne cherchent pas à l’intérieur l’illumination ou le statut de cette personne sainte. Même s’ils le veulent, ils ne le peuvent pas parce que l’essentiel de l’humanité a déjà tout perdu. Ils sont descendus du Ciel il y a très, très, très longtemps, et ils continuent à perdre, à perdre. Et de temps en temps, ils retrouvent leur propre intégrité, mais cela ne signifie pas qu’ils pourraient être éclairés et redevenir des êtres Célestes. Leur jugement est donc tout émoussé. Leurs yeux sont totalement aveugles, même s’ils sont tout ouverts. Leurs oreilles sont totalement sourdes, même s’ils peuvent encore vous entendre parler. Mais ils n’entendent pas les vraies choses du monde intérieur, du monde réel. Ils ne voient pas les choses réelles de l’intérieur. À l’intérieur d’eux-mêmes, ils ont le monde réel, l’Univers entier, mais ils ne voient rien, ils n’entendent rien.

Photo Caption: Une humble origine, peut tout de même être dans une maison royale

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